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Pierre Corneille
Outre le cas exceptionnel de Psyché, ayant nécessité la collaboration des deux poètes, de nombreux points de rencontre entre les oeuvres de Pierre Corneille (1606-1684), frère de Thomas Corneille, et les comédies de Molière peuvent être relevés.
Ils correspondent aux cas de figure suivants :
- les pièces, qui faisaient partie du répertoire de la troupe de Molière durant les années 1659-1673, soit
- l'une des deux tragédies de Corneille créées par la troupe :
- d'autres pièces, qui ne figuraient pas au répertoire de la troupe (1)
- les traités théoriques de Corneille, auxquels des allusions ironiques sont faites à plusieurs reprises (2)
- le Remerciement au roi de Corneille, auquel Molière oppose son propre modèle (3)
- L'Imitation de Jésus-Christ, en tant qu'oeuvre représentative de la littérature dévote du XVIIe siècle.
(1)
Ces pièces sont les suivantes :
- Mélite ("au cabinet", "bonheur si parfait", "ces bonnes nuits donnent de mauvais jours", "contentez-vous des yeux")
- La Veuve ("âme double et traîtresse", "au rang des vieux péchés", "il lui serre le bout des doigts", "je doute si je veille", "un peu trop au rapport de tes sens")
- Horace ("que vouliez-vous qu'il fît")
- Polyeucte ("croyances publiques")
- La Suite du Menteur ("l'amour est un grand maître", "la bourse est criminelle")
- Héraclius ("ce coup mortel", "comme un tel fils est né d'un père de la sorte")
- Andromède
- Don Sanche d'Aragon ("un sort abattu", "comme un tel fils est né d'un père de la sorte")
- Nicomède ("le coeur grand")
- Oedipe ("attente frivole", "avec des traits de flamme")
- Othon ("commerce des sens", "on les fait valoir")
- Théodore ("spectacles de turpitude")
(2)
Voici les allusions que nous avons identifiées :
(3)
Voir
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