Content-Type: text/html; charset=UTF-8
Je doute si je veille
- "Mon cœur est si surpris d'une telle merveille,
- Qu'en ce ravissement je doute si je veille."
- Les Fâcheux, III, 6 (v. 819-820)
L'association, à la rime, de ces deux hémistiches se trouvait déjà chez Mairet (1) et chez Pierre Corneille (2).
(1)
- J'ai l'esprit si confus d'une telle merveille,
- Que les deux yeux ouverts je doute si je veille.
- (Jean Mairet, Les Galanteries du duc d'Ossonne, 1636, II, 4)
--
(2)
- Je soupçonne mes sens d'une infidelité
- Tant la raison s'oppose à ma crédulité :
- Surprise que je suis d'une telle merveille
- Mon esprit tout confus fait doute si je veille
- (Pierre Corneille, La Veuve ou le Traître trahi, 1634, V, 8)
Sommaire | Index | Accès rédacteurs