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Une femme est pire qu'un démon


"Ô la grande fatigue que d'avoir une femme, et qu'Aristote a bien raison, quand il dit qu'une femme est pire qu'un démon !"
Le Médecin malgré lui, I, 1

La plaisanterie apparaissait dans les Oeuvres de Tabarin rééditées en 1664 (1).

L'humour misogyne, en vogue dans les milieux mondains (voir La Mothe le Vayer, Cinq dialogues à l'imitation des Anciens (2)) avait déjà abondamment été exploité dans Le Dépit amoureux (voir "de qui la nature est fort encline au mal").


(1)

Question XIX
Qui sont ceux qui surpassent les diables en méchanceté

Tab[arin] : Quelles gens à votre avis surpassent les diables en malice mon maître.

Le M[aître] : Il est très certain que le diable étant l’auteur de tous vices […], ce serait mal penser de croire qu’il y eût quelqu’un plus malicieux […].

Tab. : Vous auriez plus de raison si vous disiez que ceux qui surpassent les diables en méchanceté, ce sont les femmes : car il n’y a chose plus maligne que ce sexe. […] les diables ne tourmentent que les morts, et les femmes tourmentent les vifs.
(Recueil général des oeuvres et fantasies de Tabarin, Rouen, L. Du Mesnil, 1664, p. 165-167)

(2)

Pour ce qui est des femmes en particulier, les Italiens semblent ne les avoir nommées donne, sinno dal danno che fanno, comme les Allemands Frauu, des fraudes et tromperies qui viennent d'elles ; y en ayant eu qui ont estimé que la bonté essentielle de la femme consistait à montrer sa malice ouvertement, mulier tum demum est bona, cum aperte est mala, qui est peu de dire, au prix de ce qui est porté dans l'Ecclésiastique, brevis est omnis malitia super malitiam mulieris etc.. Lire la suite ...
(La Mothe le Vayer, Cinq dialogues faits à l'imitation des Anciens par Orasius Tubero, II, p. 406 et suiv.)




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