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Tricoter quelque bas par plaisir


"À recoudre mon linge aux heures de loisir,
Ou bien à tricoter quelque bas par plaisir"
L'Ecole des maris I, 2 (v. 122-123)

Dans Le Saint Mariage (1682), ce type d'activités est le plus recommandé pour les femmes (1).

Plus haut, Sganarelle exigeait que son épouse s'applique toute "aux choses du ménage".

Arnolphe, dans L'Ecole des femmes, n'autorisera son épouse qu'à "prier Dieu, m'aimer, coudre et filer".


(1)

Dans Le Saint Mariage (1682), ce type d'activités est le plus recommandé pour les femmes :

Cette retraite aurait quelque chose de rigoureux si elle n’était accompagnée de quelque honnête exercice.
Saint Hiérôme donne de bonnes instructions aux femmes, enseignant Paule Dame Romaine de la façon de passer son temps agréablement et innocemment ; il lui conseille surtout de n’être jamais oisive et de s’occuper toujours à quelque honnête exercice : il veut même qu’elle travaille de ses propres mains, et qu’elle file la laine comme les autres […] ;quelque grande que vous soyez, vous ne devez point rougir pour tenir un fuseau ou une quenouille […].
[S]’il fallait dépeindre plusieurs femmes de ce siècle, on ne pourrait leur mettre rien entre les mains que des cartes, des miroirs, des éventails, et tous les autres amusements de fainéants.
L’innocence n’est jamais mieux logée qu’à l’enseigne du travail, et jamais une famille n’est plus édifiée que de voir une femme occupée dans un honnête travail.
(Le Saint Mariage, ou Instructions chrétiennes, qui apprennent aux personnes mariées à vivre saintement et heureusement dans cet état, par un Religieux de l’Ordre de Saint François, Paris, Pierre de Bats, 1682, p. 173-177)




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