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Leur inquiétude naturelle


"Après ces petites cérémonies muettes chacun prendra place, et parlera assis, hors les marquis, qui tantôt se lèveront, et tantôt s'assoiront suivant leur inquiétude naturelle."
L'Impromptu de Versailles, sc. IV

L'"inquiétude naturelle" de certains jeunes gens de cour, "grondant une petite chanson", avait fait l'objet d'une brève évocation dans un passage de l'"Histoire d'Abénamin et de Lindarache", contenue au sein du tome III, 1 (achevé d'imprimer : 31 juillet 1662) de l'Almahide des Scudéry :

Un pas de sarabande, un mot de quelque chanson, une pirouette, une gambade, porter la main à ses cheveux, siffler un peu à demi-bas, se tourner preste comme sur un pivot, et demander quel temps il fait et quelle heure il est.
(p. 615)

Le même comportement avait été décrit auparavant dans Artamène ou le Grand Cyrus (1649-1653) :

ces sortes d'hommes, qui ne sont capables que d'un enjouement évaporé et inquiet, qui les mène continuellement de visite en visite ; sans savoir ce qu'ils y cherchent, ni ce qu'ils y veulent faire.
(p. 6920)




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