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Vous me faites pitié


"Ah! vous me faites pitié, de parler ainsi."
La Critique de l'Ecole des femmes, sc. III

L'usage de l'expression dans un sens affaibli commence à être à la mode au début des années 1660. On la trouve employée dans ce sens :


(1)

Vous me faites pitié, dans ce péril extrême,
Vous aimez Manlius, vous souffrez qu'il vous aime
(II, 6, p. 23)

--

(2)

Vous me faites pitié de si mal vous connaître
D'avoir tant d'amour et de le faire paraître
(Attila, 1667, III, 4)

--

(3)

Vous me faites pitié, me dit-il avec un ton de voix radouci, d'avoir le goût aussi méchant que vous l'avez.
(Doutes sur la langue française [1674], Mabre-Cramoisy, 1675, p. 21)

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(4)

ma pauvre enfant, vous me faites pitié de lire mes lettres.
(Sévigné, Lettres, Lettre du 20 sept. 1675)




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