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Toute la terre reconnaît sa puissance
- "Mais enfin toute la terre reconnaît sa puissance."
- La Princesse d'Elide, II, 1
Le lieu commun de la puissance universelle de l'amour venait d'être exploité dans la seconde églogue du recueil des Oeuvres (1664) de Mlle Desjardins (1).
On le trouve également
- au tome III, 1 (1663) de l'Almahide des Scudéry (2)
- dans le "Récit de Vénus" du Ballet de la Nuit de Benserade (1653) (3).
- dans le roman Carmente (1653) de Mlle Desjardins (4).
(voir aussi "Laissez-vous enflammer" et "Aimez, aimables bergères")
(1)
- Mais hélas ! de ce dieu la puissance suprême
- Fait dire dans ces bois "je meurs et je vous aime",
- On y veille la nuit, on y rêve le jour
- Tout y connaît enfin le pouvoir de l'amour.
- (p. 10)
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(2)
- Y a-t-il rien qui approche de la souveraineté de cette invincible passion ? Elle règne sur les rois comme sur les sujets, elle égale les sceptres et les houlettes, les cabanes et les palais.
- (Almahide, p. 258)
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(3)
- Jeune Louis, le plus grand des monarques,
- Dans quelque temps vous porterez des marques
- De ce dieu dont jamais on n'évite les coups ;
- Il faut céder à sa puissance,
- Et que vous fassiez connaissance
- Mon fils et vous.
- ("Récit de Vénus", dans Ballet de la Nuit, II, 2e entrée, p. 22)
(4)
- Je veux qu'on aime dans tous les caractères, et dans tous les sexes ; l'amour étant une passion générale, dont, selon moi, rien de tout ce qui est animé n'a droit de se dispenfer.
- (éd. des Oeuvres de 1720, p. 155)
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