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Toute la terre reconnaît sa puissance


"Mais enfin toute la terre reconnaît sa puissance."
La Princesse d'Elide, II, 1

Le lieu commun de la puissance universelle de l'amour venait d'être exploité dans la seconde églogue du recueil des Oeuvres (1664) de Mlle Desjardins (1).

On le trouve également

(voir aussi "Laissez-vous enflammer" et "Aimez, aimables bergères")


(1)

Mais hélas ! de ce dieu la puissance suprême
Fait dire dans ces bois "je meurs et je vous aime",
On y veille la nuit, on y rêve le jour
Tout y connaît enfin le pouvoir de l'amour.
(p. 10)

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(2)

Y a-t-il rien qui approche de la souveraineté de cette invincible passion ? Elle règne sur les rois comme sur les sujets, elle égale les sceptres et les houlettes, les cabanes et les palais.
(Almahide, p. 258)

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(3)

Jeune Louis, le plus grand des monarques,
Dans quelque temps vous porterez des marques
De ce dieu dont jamais on n'évite les coups ;
Il faut céder à sa puissance,
Et que vous fassiez connaissance
Mon fils et vous.
("Récit de Vénus", dans Ballet de la Nuit, II, 2e entrée, p. 22)

(4)

Je veux qu'on aime dans tous les caractères, et dans tous les sexes ; l'amour étant une passion générale, dont, selon moi, rien de tout ce qui est animé n'a droit de se dispenfer.
(éd. des Oeuvres de 1720, p. 155)




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