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Tâchons de nous résoudre


"Mais puisque du destin la fatale puissance
Nous prive pour jamais de sa chère présence,
Tâchons de nous résoudre, et de nous contenter
Du seul fruit amoureux qui m'en est pu rester.
L'Ecole des femmes, V, 7 (v. 1660-1663)

Cette idée sur la consolation avait été formulée récemment dans


(1)

A la vérité il y a des degrés de ressentiment. L'on peut être touché d'un déplaisir sans se désespérer, et souffrir de grandes douleurs dans l'une ou l'autre partie qui nous composent , sans être impatient tout à fait, sans être inconsolable. [...] Cela veut dire, dans notre morale, qu'encore que les afflictions et les revers de fortune se fassent toujours sentir, des hommes de coeur pourtant, et d'une raison confirmée, les souffrent patiemment et ne s'irritent pas, comme les autres, contre des événements qui n'ont pu être évités.
(éd. des Oeuvres de 1756, VII, 1, p.142)

(2)

Je suis pourtant fortement persuadée que la plus grande folie est celle de s'affliger avec excès de ce qui n'a point de remède, et que la plus grande sagesse est de se consoler promptement.
(I, 2, p. 1247-1248)




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