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Ses contrôles perpétuels
- "Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs; et je vois que ce qu'il en fait, que ses contrôles perpétuels sur le pain et le vin, le bois, le sel, et la chandelle, ne sont rien que pour vous gratter, et vous faire sa cour."
- L'Avare, III, 1
Dans La Disgrâce des domestiques (1662) de Chevalier, l'intendant Fabrice fait des économies sur le personnel de maison:
- GUILLOT
- [...]
- Etant chez nous il prit le train
- De me faire enrager de faim.
- Le traître employa son ménage
- Jusques à rogner mon potage,
- Et mon écuelle au bout d'un mois
- Fut plus petite de trois doigts.
- L'on ne voyait jamais en troupe
- Rien qu'une misérable soupe,
- Etendue tout de son long
- Dans mon malencontreux bouillon,
- Encor pour avoir cette soupe
- Il me fallait le vent en poupe,
- Et pour l'attraper au plus tôt
- Me jeter en nage pataud.
- Jugez si ce bel économe
- Que la fièvre quartaine assomme,
- Que le lutin puisse manger
- Sur ce point me fit enrager,
- [...]
- (Paris, P. Bienfait, 1662, p. 16)
Les chandelles font l'objet de plaisanteries dans La Fameuse Compagnie de la lésine (1604):
- [...] Qu'on ne se serve point de chandelles, disant qu'elles offensent la vue, et qu'on se souvienne d'en bailler aux serviteurs de celles qui sont de la race des Mirmidons ou Pigmées, et qu'on use des lampes à tenir huile: mais pour maintenir la réputation, qu'on ait des chandelles et des pâtés auxquels il n'y ait rien dedans [...]
- (p.149)
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