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S'il ne tient qu'à battre


"Je vous donne avis que vous n'en viendrez pas à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez, chacun, un bâton, et ne le réduisiez à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. [...] - Eh! morguenne, laissez-nous faire, s'il ne tient qu'à battre, la vache est à nous."
Le Médecin malgré lui, I, 4

Dans le fabliau du Vilain Mire, les messagers du roi répondent de la même façon lorsque l'épouse du paysan leur annonce qu'il faut battre son mari :

Dame dites le vous a’gas
De gaber dist ele n’ai cure
Mes il est de tele nature
Qu’il ne feroit por nului rien
S’aincois ne le batoit on bien
Et cil dient or i parra
Ja por batre ne remaindra




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