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Rejeter le potage


[...] Je voudrais pouvoir rejeter le potage
Que tu me fis manger, pour n'avoir rien à toi"
Dépit amoureux, IV, 4 (v. 1434-1435)

Les comédiens italiens de Paris avaient à leur répertoire, durant les années 1660, une scène de dépit amoureux, tirant un effet comique de l'évocation de trivialités alimentaires.

On en retrouve la trace dans les notes de l'Arlequin Biancolelli pour le spectacle de « L’Hôpital des fous » :

La voilà donc cette main parjure qui tant de fois m’a présenté un excellent plat de macaronis ou un morceau de formage de parmesan, qui tant de fois a touché la mienne pour s'assurer de sa fidélité. Et elle sera donnée à ce veillaque de Pantalon. Non, je la mangerai plutôt à belles dents.
(éd. D. Gambelli, Arlecchino a Parigi. Lo scenario di Domenico Biancolelli, Rome, Bulzoni, 1993, t. II, p. 120)




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