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Quiconque remuera, je l'assomme


"Quiconque remuera, par la mort, je l'assomme"
L'Ecole des femmes, II, 2 (v. 399)

Le lazzo fera également l'objet de critiques de Donneau de Visé dans sa Zélinde (1663) :

ARGIMONT :
[...] La scène qu'Arnolphe fait avec Alain et Georgette, lorsqu'il leur demande comment Horace s'est introduit chez lui, est un peu de théâtre qui éblouit, puisqu'il n'est pas vraisemblable que deux personnes tombent par symétrie, jusques à six ou sept fois à genoux, aux deux côtés de leur maître. Je veux que la peur les fasse tomber, mais il est impossible que cela arrive tant de fois, et ce n'est pas une action naturelle.
(sc. III, p. 31)

ZELINDE :
[...] Est-il vraisemblable qu'Alain et Georgette tombent tant de fois à genoux dans les boues, alors qu'Arnolphe est en colère ?

ORIANE :
L'auteur devait, avant cette scène, leur en faire faire une autre, et les faire venir, avec chacun un balais pour nettoyer la rue, puisque bien qu'elle fut peut-être assez nette pour leurs genoux, elle ne la devait pas être assez pour le manteau et le chapeau d'Arnolphe, qu'il prend la peine d'y mettre, lui-même, forcé par la chaleur où l'excès de sa colère le met.

(sc. VIII, p. 113)




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