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Quelque Ferragu


"Moi, chamailler, bon Dieu! Suis-je un Roland, mon maître,
Ou quelque Ferragu ? C'est fort mal me connaître."
Dépit amoureux, V, 1 (v. 1485-1486)

Roland et Ferragus, très présents dans la littérature de coloportage qui reprend les romans de chevalerie, apparaissent également dans des textes facétieux du début du XVIIe siècle. Ainsi dans La Méchanceté des femmes (1617) de Ferville :

j’étais aussi transporté comme Ferragus auprès la fontaine de Merlin, lorsqu’il crachait les monts Pyrenées à la tête du pasteur Lupin, qui l’avait laissé mordre à son chien, en revenant d’Albraque.
(p. 7)

comme Roland qui prit et ruina Bisserte, [...].
(p. 70)

Il se faut hasarder aux périls comme […] Roland pour Olimpe
(p. 89)

le bravache maintien de Roland
(p. 79)

Roland est aussi le héros de la tragi-comédie de Mairet Roland furieux (1640).

La mort de Ferragu, tué par Roland malgré les sept couches d'armures qui le protègent, est racontée dans la Suite de Roland Furieux (aventure IX), traduite par Rosset (1625) (p. 69 de l'éd. de 1644).




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