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Quatrains de Pibrac


Lisez-moi, comme il faut, au lieu de ces sornettes,
Les Quatrains de Pibrac, et les doctes Tablettes
Du conseiller Matthieu, ouvrage de valeur."
Le Cocu imaginaire, sc. I (v. 32-35)

Dans son Nouveau Recueil de lettres de dames de ce temps (1635), Du Bosc s'était référé à Pibrac pour stigmatiser l'esprit bourgeois et provincial :

Plût à Dieu que vous eussiez été ici pour entendre les sentiments de la campagne. Il n'y en a que de barbares ; et, pour louer une chose excellente, ils se contentent de dire que cela est bien joli. Il s'est trouvé une dame que vous connaissez qui n'a point voulu estimer d'autre livre que celui des Quatrains de Pibrac.
(p. 180)

DE même, Charles Sorel, dans son roman Le Berger extravagant (1627) :

Je le disais bien à Louis, mais il ne me voulait pas croire, et j'avais beau lui commander qu'il apprît par coeur les Quatrains de Pibrac, ou les Tablettes de Mathieu, pour nous les venir dire quelquefois au bout de la table quand il y aurait compagnie, il n'en voulait point ouïr parler.
(t . I, éd. de 1633, p. 28)




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