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Princesse d'Elide


La Princesse d'Elide est la protagoniste d'une histoire de La Clélie (IV, 1, 1658), où elle porte le second nom d'Elismonde (p. 152 et suiv.).

Précédemment, dans la troisième partie (1657) du roman, le personnage avait déjà été évoqué en ces termes :

On y [au temple de Vénus Ericyne] voit même des gens sans amour, qui craignant que Vénus ne soit irritée de leur insensibilité, et ne fasse en sorte que son fils les en punisse, vont lui offrir un sacrifice pour l'apaiser, la priant de se souvenir qu'Adonis avait été insensible, afin de leur pardonner leur insensibilité. En effet, quand je suis parti d'Erice, on y attendait la Princesse d'Elide, qui s'appelle Elismonde, qu'on dit être une des plus belles, et des plus aimables princesses de la terre, qui venait au temple de Vénus Ericyne pour lui demander pardon d'avoir donné tant d'amour sans en prendre, et pour la prier de trouver bon qu'elle passe toute sa vie à captiver des coeurs, sans engager jamais le sien."
(III, 3, p. )

Dans un passage de la quatrième partie annonçant l'"Histoire de la Princesse Elismonde", le sujet de la future narration est qualifié de "galant" :

- Il [Amilcar] le [Mérigène] pria ensuite de lui vouloir dire des nouvelles de la Princesse d'Elide, qui était allée à Erice pour prier Vénus de souffrir qu'elle donnât de l'amour sans en prendre. [...]
- Quoique je ne sois pas un fort grand peintre, reprit Mérigène, je veux bien vous faire son portrait, pourvu que les dames devant qui je parle le demandent aussi bien que vous.
- Pour moi, dit Césonie, je suis toujours fort aise qu'on accorde à Amilcar tout ce qui peut contenter sa curiosité, car il se sert si agréablement de tout ce qu'il sait, qu'il ne peut jamais trop savoir de choses.
- En mon particulier, dit Plotine, je trouve le sentiment de la Princesse d'Elide assez galant pour avoir la même curiosité.
(IV, 3, p. )




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