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Philis
Le nom de Philis est typique de la poésie pastorale et galante. On le trouve par exemple
- dans un poème de Benserade :
- Philis pour qui je brûle nuit et jour,
- Me donne à tout moment de nouvelles atteintes.
- ("Paroles pour un air", dans Les Oeuvres de Monsieur de Benserade, éd. de 1697, p. 83)
- dans les églogues de Mlle Desjardins:
- Et depuis que Philis brisa ces noeuds de flamme
- Qui semblaient si longtemps devoir joindre leurs âmes
- Son coeur qui fut trahi ...
- (Eglogue IV, dans Oeuvres de Mademoiselle Desjardins, 1664, p. 23)
- Philis, dans l'amoureux empire
- Qu'on goûte de contentements !
- (Poésies, Ibid., p. 65)
- à maintes reprises dans les Délices de la poésie galante, Sercy, 1663 :
- L'"églogue", p. 1 et suivantes, est un dialogue entre « Iris et Philis, bergères »
- De très nombreuses poésies du recueil sont adressées à Philis, ou font intervenir une Philis. Ainsi :
- Quatrain
- […]
- Il est bien vrai, Philis, que je vous aime
- Et que je voudrais vous haïr.
- (p. 44)
- Sonnet
- Je vous aime, Philis, et ne puis m’en défendre.
- (p. 45)
- "Sixain à Philis qui devait mener Philidas voir Orphise"
- (p. 93)
- Stances
- Amant, qui que tu sois, jamais ne désespère,
- Encore que ta Philis fasse de la sévère.
- (p. 98)
- Quatrain
- Philis, le matin, n’aime rien […]
- (p. 99)
- Caprice
- Allez, mes vers, allez où le sort vous appelle,
- Allez trouver Philis, cette charmante belle.
- (p. 105)
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