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Par douaire


"- [...] Pour le préciput, il les regarde ensemble.
Je dis que le futur peut comme bon lui semble
Douer la future.
- Euh ?
- Il peut l'avantager
Lorsqu'il l'aime beaucoup et qu'il veut l'obliger,
Et cela par douaire, ou prefix qu'on appelle,
Qui demeure perdu par le trépas d'icelle,
Ou sans retour, qui va de ladite à ses hoirs,
Ou coutumier, selon les différents vouloirs,
Ou par donation, dans le contrat formelle,
Qu'on fait ou pure et simple, ou qu'on fait mutuelle."
L'Ecole des femmes, IV, 2 (v. 1060-1069)

Tous ces termes appartiennent au vocabulaire juridique spécialisé.

(dictionnaire Furetière)

(ibid.)

(ibid.)

(ibid.)

Dans un arrêt du Parlement de Paris publié en 1648, on peut lire:

Des douaires. Article CCLVII de la Coutume de Paris.
Femme mariée est douée du douaire coutumier, posé que par exprès, au traité de son mariage, ne lui eût été constitué ni octroyé aucun douaire.

Article CCLVIII de la même Coutume.
Douaire coutumier est de la moitié des héritages que le mari tient et possède au jour des épousailles, et bénédiction nuptiale, et de la moitié des héritages, qui depuis la consommation dudit mariage, et pendant icelui, échéent et adviennent en ligne directe audit mari.
(Arrêt de la Cour de Parlement sur les deux articles de la Coutume de Paris, touchant le douaire coutumier, Paris, Claude Morlot, 1648).




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