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On se meurt de plaisir
- "On n'en peut plus? – On pâme. – On se meurt de plaisir.
- De mille doux frissons vous vous sentez saisir."
- Les Femmes savantes, III, 1 (v. 810-811)
Dans l'"Addition au Baron de Foeneste" (vers 1674), Biancolelli indique un jeu de scène analogue :
- Lorsqu'il chante, je fais des lazzi de tomber de faiblesse à force de plaisir.
- (éd. Gambelli, p. 619)
La comparaison du plaisir amoureux et de la mort est un motif fréquent de la littérature érotique contemporaine.
Ainsi dans :
- un dialogue du Cabinet satyrique (1634) :
- I. Que sentai-je, ô bon Dieu, eh ! Perrot je me pâme
- P. Je m'en vais en trois coups te redonner une âme.
- I. Ah ! quelle âme, Perrot ranimes-tu ainsi.
- (p. 183)
- le roman érotique Lupanie (1668) de Corneille Blessebois :
- Cette amoureuse personne se vit obligée de rendre les armes et la vie à son vainqueur par un doux trépas.
- (p. 24)
(voir également "est-ce qu'on n'en meurt point" ?)
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