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Ne perd qu'un infidèle


"Son cœur, en me perdant, ne perd qu'un infidèle.
D'un pareil déplaisir on se peut consoler"
Don Garcie de Navarre, III, 2, v. 957-958

Le thème est abordé dans l'une des questions d'amour du recueil de C. Jaulnay :

S'il est aussi juste de rompre pour de petits manquements mais continuels que pour l'infidélité ou la coquetterie ?
On peut donner tant de témoignages nouveaux de sa tendresse à l'objet aimé, qu'il peut revenir de ses manquements, quoi que ce soit à la fin une cause de rupture, elle n'est pas de beaucoup si juste que celle de l'infidélité ou de la coquetterie, quand l'amant ou la maîtresse en sont convaincus, il faut nécessairement rompre quelque grande que puisse être son amour.
(Jaulnay, Questions d'amour, ou Conversations galantes, dédiées aux belles, 1671, p. 124-125)




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