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Mon mal vous touche trop


"Ne vous fâchez pas tant, ma très chère Madame,
Mon mal vous touche trop, et vous me percez l'âme."
Le Cocu imaginaire, sc. XVI (v. 401-402)

Un jeu de scène d'équivoque semblable est mis en oeuvre dans le spectacle des "Tapis", joué dans les années 1660 sur le théâtre des Italiens de Paris, ainsi que le révèlent les notes du comédien Biancolelli :

Octave, persuadé que ma femme lui est infidèle et qu'elle aime un autre que lui, entre dans une violente colère et lui fait des reproches en se tournant du côté de ma maison; je dis alors que ce seigneur est charitable et qu'il prend mes intérêts avec bonté, comme s'ils étaient les siens propres.
(éd. D. Gambelli, Arlecchino a Parigi. Lo scenario di Domenico Biancolelli, Rome, Bulzoni, 1993, t. II, p. 276)




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