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Mon frère, s'il vous plaît


"Mon frère, s'il vous plaît, ne discourons point tant,
Et que chacun de nous vive comme il l'entend;"
L'Ecole des maris, I, 1 (v. 1-2)

La scène qui débute par ce distique est en partie tirée de la comédie espagnole El marido hace mujer y trato muda costumbre (1639) d'Hurtado de Mendoza.

Don Sancho (homologue de Sganarelle) reproche à Don Juan de se prévaloir de sa qualité de frère aîné et de ne pas vouloir reconnaître le bien-fondé de son attitude à l'égard de sa nouvelle femme (attitude qui consiste à être sur ses gardes et à sermonner dans un but préventif, voire à imposer verrous et grilles). Le point de vue de Don Juan est opposé : prévenir équivaut à provoquer; la confiance seule est payante. Les deux frères s'accordent pour suivre chacun leur voie et attendre le verdict des résultats.

(p. 422, troisième colonne, "Salen DON SANCHO Y DON JUAN")




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