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Mais vous, que sentez-vous, ma sœur


- Ma sœur, que sentez-vous à ce soudain malheur
Où nous voyons Psyché par les Destins plongée?
- Mais vous, que sentez-vous, ma sœur?
À ne vous point mentir, je sens que dans mon cœur
Je n'en suis pas trop affligée.
Psyché, acte I, scène 6, v.537-541.

Les mêmes sentiments sont attribués aux soeurs dans la Psiche de Francesco di Poggio :

Psiche superba
Mori, pur, mori ;
Ove son giunti i tuoi celesti honori ?
Vattene Psiche ; vattene, và ;
È pur finita la tua Beltà !

Già, già l’empia Sorella
A suo fin si avvicina ;
E se fu contro il Ciel tanto rubella
Il Cielo istesso a morte hor l’incammina.
[…]
Ma vada pur ; non piango i danni suoi.
(II, 5)

(source : Cristina Sara, « Psyché di Molière-Corneille e le sue fonti italiane : Francesco di Poggio e Diamante Gabrielli », Franco-Italica, 1, 1992, pp. 81-99)




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