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Maître incomparable


Pour le marquis de Villeroi, suivant d'Apollon.
De notre maître incomparable
Vous me voyez inséparable,
Et le zèle puissant qui m'attache à ses vœux
Le suit parmi les eaux, le suit parmi les feux.

Pour le marquis de Rassent, suivant d'Apollon.
Je ne serai pas vain quand je ne croirai pas
Qu'un autre mieux que moi suive partout ses pas.
Les Amants magnifiques, Sixième intermède, cinquième et dernière entrée de ballet.

Dans les « vers pour les personnages » du Ballet royal de l’impatience (1661), Isaac de Benserade faisait dire au comte de Saint-Aignan, un des suivants de Jupiter dansé par le Roi :

Je sers un maître incomparable ;
En l’honneur de lui plaire on trouve des appas :
La peine qu’on y prend est un bien désirable,
Et la fortune suit ceux qui suivent ses pas.
(I, 6)




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