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M'a demandé ma chambre


" [...] Un secret surprenant :
C'est ma sœur qui m'oblige à sortir maintenant,
Et qui, pour un dessein dont je l'ai fort blâmée,
M'a demandé ma chambre, où je l'ai renfermée."
L'Ecole des maris, III, 2 (v. 817-820)

Dans La Précaution inutile de Scarron (1655) ainsi que dans celle de d'Ouville (1656), deux cousines usent de tours plus rusés encore pour passer la nuit auprès de leurs amants :

J'ai disposé ma cousine Violante à se mettre en ma place, mais elle est fort malade (Lire la suite...)
(La Précaution inutile de Scarron, p. 254)

il fallait qu’il vînt avec son ami Don Fadrique, et qu’il se couchât auprès de son mari en sa place [...] outre cela, le Grenadin lui disait, que Dona Anna lui faisait trop de grâce, et trop de faveur, de le vouloir faire coucher avec une si belle jeune fille, et dans cette dispute l’un suppliant et l’autre s’excusant, ils passèrent quelques heures fort incertains de ce qu’ils devaient devenir : enfin D. Fadrique voyant son ami tellement désespéré, qu’il était sur le point d’en perdre l’esprit de tristesse, l’aimant tendrement comme il faisait, il fut contraint de céder à sa prière, et d’aller occuper la place de Dona Anna au lieu de son mari.
(La Précaution inutile de d'Ouville, p. 70-73)




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