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Les trois nobles parties

"Il nous dit fortement les trois nobles parties

Qui rendent d'un tableau les beautés assorties;

Et dont, en s'unissant les talents relevés

Donnent à l'univers les peintres achevés."

La Gloire du Val-de-Grâce, v. 47-50

L'auteur des remarques accompagnant L'Art de peinture traduit en français (1668) de Dufresnoy souligne l'originalité et la justesse de cette division que propose le texte latin :

Notre auteur établit trois parties de la peinture, l'invention, le dessein et la couleur, qu'il appelle autrement chromatique. Plusieurs auteurs qui ont écrit de la peinture en multiplient les parties comme il leur plaît, mais sans m'amuser à vous en faire ici la discussion, je vous dirai qu'il n'y en a point qui ne se rapporte aux trois que je viens de nommer : c'est pourquoi j'en estime la division plus juste. Et comme ces trois parties sont essentielles à la peinture, nul ne peut se dire véritablement peintre, s'il ne les possède toutes à la fois.

(p. 78)

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