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Les jours caniculaires

"Et sur les jours caniculaires,

Ils nous donnent encore, avec leurs lois sévères,

De cent sots contes par le nez."

Amphitryon, II, 3, v. 1172-1174

La croyance dans les dangers des jours caniculaires avait été mise en cause lors d'une séance relatée dans le Recueil général des questions traitées dans les conférences du bureau d'adresses (1666) d' Eusèbe Renaudot ("Octante-sixième conférence. "Des jours caniculaires", p. 397).

Précédemment elle avait été dénoncée dans la Pseudodoxia Epidemica (1646) de Thomas Browne.

Elle sera à nouveau dénoncée dans les Pensées diverses sur la comète (1681) de Pierre Bayle :

Je remarquerai que c'est d'eux [des Pères de l'Eglise] que nous tenons la prétendue vertu brûlante de la canicule, dont les poètes nous ont donné à l'envi des descriptions si élaborées [...] Tous ces peuples étaient superstitieux et idolâtres; et les chrétiens se sont contentés de rejeter le dernier de ces deux maux, aussi bien à l'égard des comètes qu'à l'égard du reste.

(p. 253-254)

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