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Le respect que l'on doit à nos mystères
- "Le sermon et les maximes ne sont-elles pas des choses ridicules qui choquent même le respect que l'on doit à nos mystères ?"
- La Critique de L'Ecole des femmes, sc. VI
Dans sa Zélinde (publiée le 4 août 1663, quatre jours avant La Critique de L'Ecole des femmes), Donneau de Visé énonce la même accusation que celle que Molière met dans la bouche de Lysidas :
- Je ne dirai point que le sermon qu’Arnolphe fait à Agnès, et que les dix maximes du Mariage, choquent nos mystères ; puisque tout le monde en murmure hautement.
- (sc. III)
Le principe général de condamnation des plaisanteries en matière religieuse sera formulé dans le Nouveau traité de civilité (1671) d'Antoine Courtin :
- Il ne faut jamais faire raillerie des choses pour lesquelles nous devons naturellement avoir du respect, comme pour celles de la religion, quelque délicate que soit la raillerie.
- (éd. de 1728, p. 303)
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