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Le divin vieillard


"Cette maladie, si bien marquée chez le divin vieillard Hippocrate"
Monsieur de Pourceaugnac, I, 8

Cette expression est courante dans les traités de médecine :

La pituite est engendrée par une intempérie froide des viscères [...] C'est aussi la doctrine du divin Hippocrate.
(Pierre Guiffart, Lettre a un Docteur et Professeur en médecine, touchant la connaissance du chyle, 1656, p. 41)

Il faut la [la saignée] continuer incontinent dès les premiers jours devant le quatrième, selon l'avis de l'ancien auteur, auquel on attribue le 4e livre des Maladies aiguës d'Hippocrate et de ce divin vieillard, au 29. Aphor. de la sect. 3.
(Lazare Meyssonnier, Cours de médecine en français, 1671, p. 292)

Elle est également utilisée par La Mothe le Vayer :

Aussi ne saurais-je comprendre par quelle raison le songe d'une mer agitée signifie la mauvaise disposition du ventre, comme il l'écrit, avec quelques autres règles semblables, où j'ai peine à reconnaître le grand génie de ce divin vieillard.
(éd. des Oeuvres de 1662, t. II, p. 21

Le corps de ville des Abderites manda en grande hâte le divin vieillard Hippocrate (car c'est ainsi que tous ceux qui le suivent ont accoutumé de le qualifier) le conviant à la cure de Démocrite, qu'ils tenaient pour un insensé ou pour un fou parfait
("Petit Traité sceptique sur cette commune façon de parler : n'avoir pas le sens commun", éd. des Oeuvres de 1664, t. II, p. 369)




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