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Le dieu Eole


« Éole commande aux Vents de se retirer, et tandis que les Amours, les Tritons, et les Fleuves lui répondent, la Mer se calme, et du milieu des Ondes on voit s’élever une Île. […] Le Chœur de la Musique annonce la venue de Neptune, et tandis que ce Dieu danse avec sa suite, les Pêcheurs, les Tritons, et les Fleuves accompagnent ses pas de gestes différents, et de bruits de conques de Perles. »
Les Amants magnifiques, premier intermède.

Eole et les divinités marines sont des personnages traditionnels du ballet de cour, qu’on rencontre notamment dans Le Ballet des Amours déguisés (1664) (1), ou Le Ballet de la Naissance de Vénus, dansé au Palais-royal en 1665 (2).

(1)

La Beauté que Vénus fait venir dans cette Conque marine c'est Isiphile […]. Ces Dieux Marins, et ces Nymphes Maritimes qui l'accompagnent sont autant d'Amours déguisés, qui pour lui faire traverser les Mers avec plus d'agrément, ont pris ce déguisement.
(XIe entrée)

(2)

Neptune et Thétis, suivis de plusieurs Tritons qui composent le corps de la Musique, font entendre par les Vers qu'ils chantent, la gloire qu'ils ont qu'une Déesse d'incomparable beauté, qui doit régner dans tout l'Univers, naisse dans leur Empire.
(Ière partie)




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