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La Fontaine
L'œuvre de Jean de La Fontaine constitue une référence directe ou indirecte au travers de plusieurs de ses contes, fables mais aussi de l'adaptation d'Apulée, Les Amours de Psyché et Cupidon ou de l'idylle héroïque Adonis.
Molière a pu penser aux Contes suivants:
- "Le Muletier" (Deuxième Partie des contes, 1666) dans L'Ecole des femmes:
- L'amour est un grand maître
- "On ne s'avise jamais de tout" (Deuxième Partie des contes, 1666) dans L'Ecole des femmes:
- Mettre sur mes tablettes
- "L'Ermite" (Recueil contenant quelques discours libres et moraux, 1667) dans Tartuffe:
- Couvrez ce sein
- Serrez ma haire
- Le "Conte d'une chose arrivée à Chateau-Thierry" (Contes, 1665) dans Tartuffe:
- Elle tousse pour avertir son mari
- "L'oraison de Saint Julien" (Contes et nouvelles en vers, 1666) dans L'Amour médecin:
- Je guéris par des paroles
- et dans Tartuffe:
- Leur langue indiscrète
- "Joconde" et "Richard Minutolo" (Contes et nouvelles en vers, 1665) dans Le Festin de pierre:
- Un chapitre à durer jusques au soir
- et dans Amphitryon:
- Le meilleur est de ne rien dire
- Un enchanteur, qui porte un caractère
- « La Courtisane amoureuse » (Contes, 1671) dans Psyché:
- Qui ne demande rien d'enfant
- "La Mandragore" (Contes et nouvelles en vers. Troisième partie, 1671) dans Les Femmes savantes:
- Jusqu'au chien du logis
- "Un paysan qui avait offensé son seigneur" (Contes et nouvelles en vers, 1665) dans Le Malade imaginaire:
- Trente croquignoles ou douze coups de bâton
- La Fontaine s'inspire de Molière à la suite de L'Ecole des femmes dans "La Coupe enchantée" (1669):
- En toute douceur laisse aller les affaires
- Ce sont coups du hasard, dont on n'est point garant
- Voir aussi Le Cocu imaginaire:
- Un chagrin qui n'a nul fondement
On retrouve des traits communs aux Fables dans les pièces suivantes:
- Le Misanthrope
- Cette jeune veuve
- Vautours affamés de carnage
- L'Avare
- Applaudir à ce qu'ils font
- Pour tout potage
- Que nous servira d'avoir du bien
- Tout est fini pour moi
- La Comtesse d'Escarbagnas
- D'Escarbagnas
- George Dandin
- Dans la maison de Sotenville
- Le Médecin malgré lui
- Monsieur de Pourceaugnac
- Le Médecin volant
- Tant mieux
- Tant pis
- Les Amants magnifiques
- Une affaire d'Etat
- Le Sicilien:
- Qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire
- Le Malade imaginaire
- La fable du Corbeau et du Renard
Les Amours de Psyché et Cupidon (1669) a pu constituer une inspiration pour Molière écrivant Psyché (de larges extraits du conte sont disponibles dans le dossier Autour de Psyché). Les principaux points de rencontre avec la pièce sont les suivants:
- Amours et Zéphyrs
- Et Vénus n'est plus à la mode
- Il ne m'en est resté que deux des plus petites
- Allons voir cependant ces jardins, ce palais
- Fées
- Cyclopes
- Peut-être ce Palais n'est qu'un enchantement
- J'ai vu trop de merveilles
- Zéphire vole aux ordres qu'elle donne
- Le souvenir m'en charme et m'empoisonne
- L'amour, par les Zéphyrs s'est fait prompte justice
- Qui n'aiment point de grands enfants
- Mégère et ses sœurs
- Furies
- Et l'on y relève des descriptions des grottes de Versailles qui évoquent le decorum des intermèdes des Amants magnifiques:
- Ces sortes de déités
- Apollon
Enfin, l'influence d'Adonis (1658) est sensible dans les récits de chasse des pièces:
- La Princesse d'Elide
- Ce sanglier, qui par nos gens chassé
- Les Amants magnifiques
- Chacun gagnait son arbre
Voir aussi la relation des fêtes de Vaux dans la lettre adressée par le poète à Maucroix (La Fontaine, Lettre à Maucroix).
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