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L'on se pâme
dans Le Parnasse satyrique de Théophile de Viau :
- Pourvu qu'on lui montrât un membre de mulet,
- Soit qu'il fût honnête homme, ou bien quelque valet.
- On la voyait toujours comme une qui se pâme,
- Preste à vous recevoir et preste à rendre l'âme.
- ("Abrégé de la vie d'une signalée maquerelle", LIEN)
dans L'Ecole des filles (1667)
- Alors le chatouillement les saisit de telle sorte que l'on les voit pâmer d'aise et à petites secousses, à mesure qu'ils viennent à décharger par les conduits ce qui les chatouillait si fort.
- (L'Enfer de la Bibliothèque Nationale, Fayard, 1988, t. VII, p. 197)
- Je perdis toute connaissance et fus ravie en pâmoison. [...]Le chatouillement se rendit universel par tous mes membres et je fus comme évanouie.
- (ibid., p. 231)
dans Le Cabinet satyrique (1618)
- Ha, dit-elle, je me pâme ,
- Monsieur attendez un peu
- Vous me mettez tout en feu
- Me voulez-vous ôter l'âme ?
- A force de plaisir souvent elle se pâme,
- Alors par un baiser je lui redonne l'âme,
- Et fais que son bel œil qui semblait endormi
- Se décille à demi.
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