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Jusques à quand ce coeur veut-il s'effaroucher


" Jusques à quand ce cœur veut-il s'effaroucher
Des innocents desseins qu'on a de le toucher ?..."
La Princesse d'Elide, II, 1, v. 351 et suiv.

Toute la fin de la scène 1 de l'acte II présente des similitudes avec les v. 567-642 de El desdén con el desdén (1654) d'Agustin Moreto.

Dans Les Charmes de Félicie (1654), pastorale qui figurait au répertoire de la troupe de Molière, Ismène disait de la même façon à l'héroïne Diane, qui refusait l'amour :

Et quoi, toujours farouche !
Mais je te veux donner un avis qui te touche,
Il faut quand on le peut prendre le temps qui fuit,
Lui seul fait les beautés, et lui seul les détruit
Dans l’aimable saison que cette beauté dure.
(Les Charmes de Félicie, tirés de la Diane de Montemayor, pastorale, Paris, G. de Luyne, 1654, I, 2, p. 6)




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