Content-Type: text/html; charset=UTF-8

Je vous défends de procéder au mariage


"Je vous défends de la part de la médecine, de procéder au mariage que vous avez conclu, que je ne l'aie dûment préparé pour cela, et mis en état de procréer des enfants bien conditionnés et de corps et d'esprit. [...] Je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la médecine, et subi les remèdes que je lui ai ordonnés [...] je vous ordonne, à vous et à votre fille, de ne point célébrer, sans mon consentement, vos noces avec lui, sur peine d'encourir la disgrâce de la Faculté, et d'être accablés de toutes les maladies qu'il nous plaira. - Je n'ai garde, si cela est, de faire le mariage."
Monsieur de Pourceaugnac, II, 2

L'interdiction que prononce le premier médecin évoque celle qui est au pouvoir de l'Eglise, en fonction des divers "empêchements" au mariage qui peuvent se présenter. Les traités de théologie pastorale contemporains évoquent ces empêchements et la manière dont on peut y remédier.




Sommaire | Index | Accès rédacteurs