Content-Type: text/html; charset=UTF-8
Je m'en escrime un peu
- "Pour moi, tel que vous me voyez, je m'en escrime un peu quand je veux"
- Les Précieuses ridicules, sc. IX.
Le verbe était en vogue parmi les auteurs burlesques. On le relève, par exemple, dans la comédie Jodelet ou le Maître valet (1645) de Scarron :
- Et si Monsieur le peintre a bien fait un museau
- S'il s'est heureusement escrimé du pinceau
- (éd. de 1648, I, 1, p. 4).
Son application à la création littéraire semble plus ou moins contemporaine des Précieuses ridicules :
- Et je m'escrime
- En prose et rime
- Presque aussi bien que l'abbé Boisrobert.
- (Paul Scarron, "Courante", Dernières oeuvres, 1663).
- Pour des madrigaux, des chansons et d'autres petites pièces, on sait que je m'en escrime assez bien et j'en ferai tant qu'on en voudra.
- (Antoine Furetière, Le Roman bourgeois, Livre premier, 1666).
Sommaire | Index | Accès rédacteurs