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Je l'ai mise à l'écart


"Je l'ai mise à l'écart, comme il faut tout prévoir,
Dans cette autre maison, où nul ne me vient voir."
L'Ecole des femmes, I, 1 (v. 145-146)

Cette politique est aussi celle du Sganarelle de L'Ecole des Maris ("toutes ces gardes-là sont visions de fous").

L'un des personnages de L'Ecole des filles en dialogues (1659), Thélosie, raconte également comment son époux, par crainte des galants, l'a tenue à l'écart de la ville pendant de nombreux mois, entourée uniquement de valets et de paysans.

Dans la dernière partie (1660) de la Clélie des Scudéry, une conversation examine la manière dont le mari doit se comporter avec une femme qu'il découvre coquette :

il tâchera de lui donner des amies qui ont de la vertu, de faire qu'elle n'ait pas une esclave auprès d'elle qui ne soit vertueuse, de lui faire aimer des plaisirs innocents et de faire du moins en sorte qu'elle le craigne, si elle ne le peut aimer. Et si tout cela est inutile, je consens qu'il agisse en maître, qu'il règle les visites qu'elle rend et qu'elle reçoit et qu'il l'envoie même à la campagne.
(V, 2, p. 800)




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