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Il vole dans le ciel
- "Il vole dans les airs"
- Amphitryon, III, 9
Le jeu de scène de l'envol dans les airs était fréquemment pratiqué dans les tragédies à machines des années 1660 :
- Les Amours de Jupiter et de Sémélé (1666) de Boyer (1)
- La Toison d'or (1661) de Pierre Corneille (2)
- Ercole amante de Buti et Cavalli, joué à la salle des Tuileries en 1662 (3)
(1)
- Apollon part avec rapidité vers le milieu des airs. Thalie et Euterpe partent à même temps, emportées par des nues et par un vol croisé
- (Prologue, sc. IV, p. 13)
- Les deux Heures partent à même temps et volent vers le cintre du théâtre, tandis que l'Aurore remonte vers le lieu d'où elle est partie
- (I, 1, p. 17)
- L'Amour prend son vol du cintre du théâtre vers le fond
- (I, 5, p. 28)
- Mercure et la Renommée s'envolent jusques au fond de la salle
- (Scène dernière, p. 95)
(2)
- Quatre amours descendent du ciel, deux de chaque côté et s'attachent à l'Hyménée et à la Paix, pour les apporter en terre. [...] Après que l'Hyménée et la Paix sont descendus, les quatre Amours remontent au ciel, premièrement de droit fil tous quatre ensemble, puis se séparant de deux à deux et croisant leur vol.
- (Prologue, sc. V)
- L'Amour y paraît seul, et sitôt qu'il a parlé,il s'élance en l'air et traverse le théâtre en volant, non pas d'un côté à l'autre, comme se font les vols ordinaires, mais d'un bout à l'autre, en tirant vers les spectateurs, ce qui n'a point encore été pratiqué en France de cette manière
- (IV, 5)
(3)
- Mercure vient en volant éveiller Hercule et s'en retourne aussitôt
- (III, 6, p. 65)
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