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Gorgibus
C’est la première apparition d’un personnage portant ce nom sur la scène théâtrale française.
La consonance en « bus » renvoie au registre de la farce des XVe et XVIe siècles, dont les textes font apparaître des Coquibus ou Borgnibus :
Farce nouvelle et très bonne et fort joyeuse de Guillerme :
Farce du pâté et de la tarte :
Farce des cinq sens :
Le nom est également porté par des particuliers au XVIIe siècle, dont un certain Cardin Gorgibus, entrepreneur assumant le transport des bagages lourds par voie fluviale entre Rouen et Paris vers 1658 (1); ce qui n'empêche pas le Cardinal de Retz de juger ce nom insolite lorsqu'il le rencontre dans une liste :
On le retrouvera par la suite dans Les Amours de Calotin (1663) de Chevalier, Le Comte de Roquefeuilles (1669) de Nanteuil, ainsi que dans Les Faux Moscovites (1670) de Raymond Poisson.