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Feu Monsieur mon mari


[…] ce qui me met hors de moi, c'est qu'un gentilhomme de ville de deux jours, ou de deux cents ans, aura l'effronterie de dire qu'il est aussi bien gentilhomme que feu Monsieur mon mari […].
La Comtesse d'Escarbagnas, scène 2.

Cette manière de parler est considérée comme ridicule dans le Nouveau Traité de civilité (1671) d'Antoine Courtin:

On passe de même pour ridicule, si en parlant ou écrivant de son père, ou de sa mère, on dit Monsieur mon père, Madame ma mère, etc. Cela n'appartient qu'aux Princes; il faut dire simplement : mon père, ma mère, etc.
(éd. de 1726, chap. VII p. 59)




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