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Elis


La ville d'Elis, capitale de l'Elide, est mentionnée

Dans la préface de l'Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide (traduit en 1662), Perrot d'Ablancourt expliquait en revanche pourquoi il n'employait pas "Elis" mais "Elide" pour traduire le nom de la ville (5).


(1)

il faut que je vous parle un peu plus longtemps d'Elide, que je ne vous ai parlé de Messénie. Elis qui en est la principale ville, n'est pourtant pas une des plus anciennes du Péloponnèse.
(IV, 1, p. 195)

et en effet du consentement des deux partis, et de tous les peuples voisins d'Elis, de Pise et d'Olympie, on consacra à Jupiter toute cette aimable contrée, et particulièrement la ville d'Elis.
(Ibid., p. 197-198)

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(2)

Héraclès ayant rassemblé dans la suite une armée d'Argiens, de Thébains et d'Arcadiens, prit Élis et la mit au pillage.
(Pausanias, Description de la Grèce, Livre V, chap. 3)

On dit aussi qu'il engagea ceux qui habitaient des bourgs peu éloignés des murs d'Élis à venir s'établir dans la ville même, ce qui la rendit plus peuplée et en général plus florissante.
(Ibid., chap. 4)

Il y a un chemin de Samicon à Léprée, en laissant le fleuve Anigros à gauche; deux autres chemins vous conduisent, l'un d'Olympie, l'autre d'Élis, à Léprée.
(Ibid., chap. 5)

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(3)

Votre père renversa autrefois les murailles de Messine, il détruisit les villes d'Elis et de Pile, sans qu'elles eussent mérité un traitement si mauvais.
(Ovide, Les Métamorphoses, Livre XII, Fable sixième, trad. Pierre Du Ryer, Sommaville, 1660, p. 534)

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(4)

Elis: ville du Péloponnèse, où était un fameux temple de Minerve. Elle a donné le nom à toute la contrée d'Elide, qui est arrosée du fleuve Achelous. Et était tout joignant Pise et l'Olympie, où se soulaient célébrer les jeux Olympiques de cinq ans en cinq ans, tant célébrés par les vers de Pindare. Là étaient les parcs et écoles des exercices, où s'exerçaient les athlètes qui y devaient combattre à la lutte et à coups de poing, garnis en forme de manoples, de grosses courroies entortillées à des plombees, avec tout plein d'autres singularités que décrit Pausanias en ses Eliaques.
(Les Commentaires de Jules César et les annotations de Blaise de Vigenère, Jacques Rebuffe, 1625)

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(5)

Avant de finir il serait bon de mettre ici quelques remarques touchant l'orthographe et la grammaire. Premièrement, je dis Phlionte et Myonte, comme l'on dit Amathonte, et par la même raison, Elide et Calcide, non seulement des pays, mais des villes elles-mêmes ; parce que je vois qu'on dit Aulide et Eleusine, et non pas Aulis ni Eleusis.
(Perrot d'Ablancourt, Préface à L'Histoire de Thucydide, de la guerre du Péloponèse, continuée par Xénophon, Paris, A. Courbé, 1662)




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