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Dorimène


Le nom est donné à une femme de moeurs légères dans :


(1)

Trois Dorimènes :
Nous avons les yeux assez doux [..]
Nous n'affectons point de savoir
Les lois d'honneur ni du devoir,
Mais malheureuses que nous sommes,
On se plaint de nous à loisir,
Et cependant il est peu d'hommes
A qui nous n'ayons fait plaisir.
(entrée XVI, p. 21)

(2)

La femme de Tirsis mourut dernièrement,
Et je crois que facilement,
Dorimène, il pourrait vous prendre en mariage,
Il est tout fait au cocuage.
(Nouveau recueil de diverses poésies du Chevalier d'Aceilly, 1671, p. 101)

(3)

Jamais cocu ne fut si doux,
Dorimène, qu'est votre époux,
Sans mentir c'est la bonté même,
Et quoiqu'il ait la couleur blême,
Ce n'est pas pour être jaloux.

Le bonhomme pare les coups
Si quelqu'un veut parler de vous,
Et ne se croit, tant il vous aime,
Jamais cocu;

Vraimaent il nous oblige tous,
De n'avoir nul soupçon de nous,
Et sa confiance est extrême,
Sachant, comme il sait bien lui-même,
Que n'aimerez pour vos ragoûts
Jamais cocu.
(Le Livre des rondeaux, galants et satyriques du XVIIe siècle, 1906, p. 92)

(4)

Je connais la même fille et, comme sa chair est fort chère, l'on a eu grand sujet d'avancer, qu'on pouvait dire à plus juste raison point d'argent point de Dorimène que point d'argent point de Suisse.
(p. 215)




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