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Donzelles ridicules


"L'air précieux [...] s'est aussi répandu dans les provinces et nos donzelles ridicules en ont humé leur bonne part"
Les Précieuses ridicules, sc. I

Le terme "donzelle" était fréquemment usité dans la littérature burlesque des années 1650, par Scarron en particulier :

Helene de Torrès m'aime, je le veux croire,
Plutôt que les avis d'une Donzelle noire.
(Paul Scarron, L'Héritier ridicule ou la Dame intéressée, 1650, III, 4, p.45)

Vingt mille écus étaient offerts avec la belle,
Et vous, pour la charmer comme vous l'étiez d'elle,
Vous voulûtes aussi qu'elle eût votre Portrait,
Ainsi vous la frappiez avec son même trait :
Lors à bon chat bon rat, et la pauvre Donzelle
Etait pour en avoir profondément dans l'aile.
(Paul Scarron, Jodelet ou le Maître valet, 1645, I, 1, p. 8)

On n'eût su voir en Thessalie
Fille plus cointe et plus jolie
Que la donzelle Coronis.
(Richer, Ovide bouffon, 1662, p. 203-204)




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