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Charmante affligée


"Après quelques paroles, dont je tâchai d'adoucir la douleur de cette charmante affligée, nous sortîmes de là".
Les Fourberies de Scapin, I, 2

L'expression peut également être relevée dans une nouvelle galante anonyme de 1663, publiée chez Barbin, Le Divertissement de Forges où les aventures de plusieurs personnes de qualité sont fidèlement décrites :

Que faut-il que je fasse, disait-il, que faut-il que je pense ! aimable Ausonie, j'en cherche la réponse dans vos beaux yeux. – Vous n'en devez attendre rien que de favorable, si je consulte mon inclination, répondit cette charmante affligée, mais si je consulte mon devoir, et la rigoureuse humeur de mon père, il faut que nous nous resolvions tous deux à être misérables.
(p. 151)




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