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Ce n'est pas pour des prunes
- "Si je suis affligé, ce n'est pas pour des prunes."
- Le Cocu imaginaire, sc. XVI (v. 366)
L'expression sera reprise, cinq ans plus tard, par Montfleury dans sa comédie du Mari sans femme (1666), où elle est attribuée au mari ridicule :
- Et que se passa-t-il ? Car enfin l'on sait bien,
- Que, quand pour s'exposer à diverses fortunes,
- On enlève les gens, ce n'est pas pour des prunes.
- (Les Oeuvres de Montfleury, Paris, David, 1705, II, 2, t. II, p. 250).
(voir également "que ne veut-on aussi me marier" et "voir cajoler sa femme et n'en témoigner rien")
On la retrouve également dans Le Gentilhomme de Beauce (1670), prononcée par le personnage éponyme :
- Ce fatras de rubans chargés de nonpareilles,
- Ces contrepoids brillants pendus à vos oreilles,
- Cette coiffure en l'air, ce tas de cheveux blonds,
- Dont les coins ampoulés sont lardés de poinçons,
- Et vos façons, de plus, en tout si peu communes,
- Font voir que tout cela n'est pas mis pour des prunes.
- (Les Oeuvres de Montfleury, Paris, David, 1705, III, 8, t. II, p. 425)
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