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Branches
- "Je suis ravi, Madame, que vous me concédiez la grâce d'embrasser Monsieur le Comte votre fils. On ne peut pas aimer le tronc, qu'on n'aime aussi les branches. — Mon Dieu, Monsieur Tibaudier, de quelle comparaison vous servez-vous là?"
- La Comtesse d'Escarbagnas, sc. 8
.
«Branche» désignait le sexe masculin dans Le Cabinet satyrique (1618) (1), et «tronc» le ventre féminin dans le Parnasse satyrique (1624) de Théophile de Viau. (2).
(1)
- Lors la lascive impudemment applique
- Son savoir Grec, pour redresser ma pique.
- Elle croyait avec ses efforts
- De redonner de la vie à mon corps
- Mais connaissant ma branche comme morte
- Semblable au corps qu'au sépulcre l'on porte;
- Elle se dresse […]
- (p. 220)
(2)
- Prenons donc ce tronc blanc,
- Ce ventre ma mignonne,
- Belle, pressons-nous le flanc:
- Que plaisir on me donne,
- Car à vous tout je m'abandonne.
- (Edition de 1660, p. 112)
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