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Bois, prés, fontaines


"Bois, prés, fontaines, fleurs, qui voyez mon teint blême,
Si vous ne le savez, je vous apprends que j’aime.
Philis est l’objet charmant
Qui tient mon cœur à l’attache,
Et je devins son amant
La voyant traire une vache.
Ses doigts tout pleins de lait, et plus blancs mille fois,
Pressaient les bouts du pis d’une grâce admirable.
Ouf ! Cette idée est capable
De me réduire aux abois."
La Princesse d'Elide, Premier intermède, Sc. I.

Poisson semble s’inspirer de cette chanson dans le premier intermède de la comédie qu'il donnera en 1680 sous le titre des Fous Divertissants.




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