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Ayons donc les violons pour danser
- "Ayons donc les violons pour danser. - Ma foi, c'est bien avisé."
- Les Précieuses ridicules, sc. XI
Le bal fait partie des divertissements obligatoires de la bonne société.
"Les Lois de la galanterie" (1658) de Charles Sorel y consacrent plusieurs passages, sur le mode ironique :
- En ce qui est des longues nuits de cette froide saison, il faudra s’informer s’il n’y en a point quelques-unes que l’on puisse passer au Bal ; et d’autant qu’il y a tel nuit que le Bal se donne en vingt endroits de la Ville, il faut les savoir tous pour aller de l’un à l’autre, et voir les beaux visages qui s’y trouvent, s’arrêtant enfin à celui pour lequel on aura plus d’inclination. Cela s’appelle courir le Bal.
- (§ XII)
- La nécessité que l’on a de savoir en quel lieu se font les belles parties où se trouvent les Dames, est cause que de quelque rang que l’on se doit, il est à propos de se familiariser avec quantité de basses gens, dont il faut acquérir la connaissance, à raison de leur emploi. On doit connaître des Violons de toutes les Bandes, pour savoir en quel lieu se donnera le Bal.
- (§ XIII)
Mais rien ne vaut la possibilité d'offrir soi-même ce divertissement :
- Nul ne peut être dit vrai Galant, qui de sa vie n’a donné ni le Bal ni la Musique ;
- (§ XIV)
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