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As-tu peur que je ne l'oublie


"[...] Sosie, holà, Sosie.
Hé bien, Sosie: oui, c'est mon nom.
As-tu peur que je ne l'oublie?"
Amphitryon, III, 2, v. 1505-1507

La formulation de la réplique est inspirée par son homologue dans Les Sosies de Rotrou :

AMPHITRYON
Sosie ?

SOSIE
Eh bien ? c'est moi, crains-tu que je l'oublie ?
(IV, 2)

Dans l'Amphitruo de Plaute, en revanche, le texte se présentait ainsi :

AMPH.
Sosia.

MERC.
Ita, sum Sosia, nisi me esse oblitum existimas.
AM. Sosie. ME. Oui. Je suis Sosie, si tu ne crois point que je me sois oublié autre part.
(v. 1024; trad. Marolles, 1658, p. 53)




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