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Ah, trop cruel époux
- "Ah! c'est ici le coup le plus cruel de tous!"
- Amphitryon, II, 2, v. 1021
- "Oui, je vous vois, comme un monstre effroyable;
- Un monstre cruel, furieux,
- Et dont l'approche est redoutable;"
- Amphitryon, II, 6, v. 1233-1235
- "Ah! c'est un coup trop cruel en lui-même"
- Amphitryon, II, 6, v. 1295
- "Ah! trop cruel époux !"
- Amphitryon, II, 6, v. 1391
L'Andromaque de Racine, créée en novembre 1667, avait mis à la mode l'adjectif, en particulier sous sa forme d'apostrophe :
- Pourquoi veux-tu, Cruelle, irriter mes ennuis ?
- Je crains de me connaître, en l'état où je suis.
- (II, 1)
- Poursuivez. Il est beau de m'insulter ainsi.
- Cruelle, c'est donc moi qui vous méprise ici.
- (II, 2)
- Ah ! que vous saviez bien, Cruelle... Mais, Madame,
- Chacun peut à son choix disposer de son âme.
- (III, 2)
- Je ne t'ai point aimé, Cruel ? Qu'ai-je donc fait ?
- J'ai dédaigné pour toi les voeux de tous nos Princes,
- Je t'ai cherché moi-même au fond de tes Provinces.
- (IV, 5)
- As-tu tranché le cours d'une si belle vie ?
- Avez-vous pu, Cruels, l'immoler aujourd'huy ?
- (V, 3)
- Voilà de ton amour le détestable fruit.
- Tu m'apportais, Cruel, le malheur qui te suit.
- (V, 3)
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